Face à une hausse des prix majeure, surtout pour les produits essentiels, les locataires ne pourront faire face à une hausse de 3,5 % des loyers.
Une situation dramatique pour les locataires
La hausse des prix des produits de première nécessité, de l’énergie et des charges de chauffage met les locataires dans une situation dramatique. Près de 4 français modestes sur 10 sautent des repas, les impayés de loyers et de charges ont bondi de 10% depuis janvier et les demandes auprès de la Banque de France pour des incidents de paiement et du surendettement s’aggravent de 30%.
Un budget déjà très contraint
Le paiement des loyers représente de 25 à 40 % du budget des ménages. L’APL ne couvre qu’une partie de ces hausses et beaucoup de ménages sont exclus de l’APL, du fait d’un plafond de ressources trop faible pour pouvoir en bénéficier.
Un risque d’impayés fort
Les locataires sont aujourd’hui dans l’obligation d’arbitrer entre remplir leur frigo pour nourrir leur famille ou payer leur loyer, l’énergie (gaz et électricité), la mutuelle, l’assurance et le carburant. Le risque d’impayés est fort.
Un appel à la solidarité
La CLCV appelle tous les représentants des locataires, ainsi que les membres du conseil d’administration ou de surveillance, à refuser cette hausse des loyers en cette période d’inflation. Nous appelons également à baisser les loyers des passoires thermiques F et G de 10%, premières victimes de la hausse de l’énergie.
Un engagement des élus CLCV
C’est pourquoi nos élus CLCV siégeant dans les organismes HLM des Bouches-du-Rhône votent contre toute augmentation des loyers, lors des débats budgétaires pour l’année 2024, dans leurs conseils d’administration ou de surveillances respectifs.
Crédit photo : clcvud13
Recevez du nouveau contenu directement dans votre boîte de réception.
